Changer l’eau des fleurs – Valérie Perrin

Pourquoi ? Prix de la maison de la presse, des lecteurs conquis et moi je vais en penser quoi de cette lecture ?

L’histoire : Violette Toussaint est garde cimetière. Solitaire dans un monde où la mort fait bien plus que rôder, notre Violette voit son petit monde basculer et son passé resurgir quand un policier vient lui demander de l’aide pour comprendre les choix de sa défunte mère.

Et alors ? C’est pas mal dans l’ensemble, même si j’étais loin de l’extase littéraire.

Je distribue d’abord les bons points : l’écriture est plaisante, quelques anecdotes sont savoureuses et puis faire séjourner ambiance feel good, cimetière, deuil et un soupçon d’enquête est tout à fait louable.

Oui mais voilà… j’avoue m’être ennuyée. La faute à la structure en forme de cafouillage du roman. Des aller retours incessants, marche avant, arrière, on recule un peu, et puis on fait trois pas de côté. Bref, j’aurai pu finir avec le mal des transports et l’envie de trancher dans le lard ; sauter quelques passages et louper le retournement final.

Est-ce que je me suis accrochée aux personnages ? Je l’aime bien la Violette, mais on lui a versé une quantité prodigieuse de merde dessus, alors j’ai cette désagréable impression d’être forcée à la trouver courageuse… Comme un peu le reste des personnages qui sont partager dans deux camps : les gentils et les méchants. L’adorable caissière, l’insupportable belle-mère, le mauvais mari, la meilleure amie toute dévouée. (Mention toutefois spéciale pour Philippe Toussaint qui sauve la masse de stéréotypes.)

Dernier point négatif et tout à fait personnel, je n’ai pas adhéré non plus à la relation entre Irène et son amant. Trop clichée, pompeuse.

Bref : Un roman qui aurait mérité de la nuance et une chronologie qui se tienne.

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