Knysna – Odéhia Nadaco

Pourquoi ? Le couverture et plusieurs bons commentaires revenaient régulièrement sur les réseaux sociaux. Cette lecture a d’abord été repoussée, car mis au courant de la scène d’ouverture, je redoutais une histoire pesante… Heureusement, j’ai changé d’avis et fait connaissance avec Knysna…

L’histoire : Knysna, c’est avant tout l’histoire de deux hommes. D’un côté, Hilton, issue d’un milieu aisé, qui est en proie avec une relation fougueuse et en pointillés. De l’autre Michaël qui se retrouve anéanti après la mort de sa petite fille lors d’une fusillade.

Et alors ? J’ai beaucoup aimé ce roman noir qui distille un suspens léger et troublant. Il n’y a pas une surenchère de rebondissements ; ce n’est pas une lecture qui s’inscrit dans un schéma préétabli imposant un rythme qui va crescendo. Rien que la présence de Knysna est originale. Le roman porte son nom, mais sa présence est simplement vaporisée et la rend d’autant plus obsédante.

Le style est direct et s’accorde tout à fait à l’histoire. Les descriptions réduites aux couleurs, aux impressions que l’auteure veut mettre en avant. J’avais presque l’impression de lire un livre en noir et blanc dans lequel se baladait un personnage avec une coupe de cheveux blonde et anarchique.

Allez si j’ai une remarque, j’aurai aimé que le passé d’Hilton soit plus exploité, obtenir davantage de détails. (les détails et moi…) L’auteure a réussi à rentre ce personnage à la peau diaphane et à la coupe de cheveux improbable très attachant, alors forcément ma curiosité est aiguisée…

En bref : Un roman noir, une ambiance sombre et un final qui fait froid dans le dos…

Pour trouver Knysna :

https://www.amazon.fr/Knysna-Odehia-Nadaco-ebook/dp/B01GCIEPC2/ref=cm_cr_arp_d_product_top?ie=UTF8

Extraits :

Hilton n’avait rien contre la campagne, rien contre ces forêts de contes de fées, mais à cet instant cela ressemblait plutôt à un calvaire. Ou à une planque. Un chouette coin pour faire des trucs pas très nets hors de vue de tout le monde.

Il ne connaissait pas les lieux et erra un moment dans les couloirs décorés de tentures et d’objet de toutes sortes. C’était une balade un peu irréelle, peut-être à cause du degré d’alcool qui courait dans ses veines, bien incapable qu’il était de prendre conscience de la valeur de ces choses.

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